Maintenir l'attention - Raconter des histoires

Résumé

Découvrez comment utiliser des mini-histoires et des métaphores pour maintenir l'attention de vos élèves. Apprenez à créer des pauses actives qui facilitent la mémorisation et améliorent l'efficacité de l'apprentissage.

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Transcription

[00:00:00] Pour maintenir l'attention, le fait de raconter des histoires a fait ses preuves depuis longtemps. Cette méthode est hyper efficace pour aller récupérer l'attention. Les mini histoires sont tout aussi efficaces pour la maintenir. Il y a même des coachs, des professeurs qui vont utiliser les métaphores ou les petites histoires comme des repos actifs.

Cela fonctionne hyper bien, à condition qu'elles soient courtes et dynamiques, et qu'on les fasse écouter par exemple debout, tout simplement. Il y a beaucoup de gens qui vont dire : "oui, mais toutes les astuces pour maintenir l'attention, tous tes repos actifs, qu'est-ce que je gagne avec ça?. Je gagne deux minutes, trois minutes d'attention de bonne qualité de plus, ce n'est rien! Est-ce que cela vaut vraiment la peine de me démener comme ça ?". Oui. Parce que ces deux, trois minutes-là, si vous les faites régulièrement, vont complètement changer les choses.

Il y a de ça quelques [00:01:00] années, une femme a été se promener avec son jeune enfant qui avait six, sept ans. Ils ont été se promener près d'un étang. C'est intéressant parce que la neige venait de finir de fondre, l'été n'avait pas encore commencé. On était au printemps. L'enfant dit à son parent : "Regarde le monsieur, il est en train de mettre des poissons dans l'étang!". Et là, ils regardent, puis se rendent compte que le monsieur, effectivement, est en train d'ensemencer l'étang avec plein plein plein de poissons. La mère et l'enfant passe une demi-heure à regarder les poissons dans l'étang, puis constate que tous les poissons sont pareils. L'enfant dit : " C'est trop génial, ce seront tous des jumeaux!".

La mère répond : "Non, ce ne sont pas des jumeaux, ce sont des poissons différents. Ils ont tous l'air pareils, mais ils ne sont pas tout à fait pareils". Elle explique ensuite à son enfant qu'en fait, il y a des poissons qui ont des petites différences. Il y en a qui ont des queues un peu plus grandes que les autres, et cela va faire en sorte qu'ils sont capables de nager plus vite. [00:02:00] Il y en a d'autres qui des bouches un peu plus grandes que les autres, alors ils vont pouvoir manger un peu plus. Il y en a d'autres qui sont un peu paresseux et qui aiment se faire dorer un peu les écailles au soleil, alors ils vont bouger moins vite. Mais elle rappelle que là, ils sont tous bébés, que l'on a l'impression qu'ils sont tous pareils mais qu'en revenant à la fin de l'été, son fils allait tout comprendre.

L'été passe et au terme de l'été, vers le début de l'automne, la mère revient près de l'enfant avec son enfant. Son fils s'exclame et dit "Mais voyons, il y a de gros poissons, il y a des tout petits, des mini, mini poissons. Ils sont tous différents ces poissons-là". La mère lui dit "C'est exactement ce que je voulais dire, tu te souviens, tu avais l'impression qu'ils étaient tous pareils. Je t'avais dit qu'ils avaient tous des petites différences. Mais le petit poisson qui avait une queue un peu plus grosse, qui allait un peu plus vite, lui était [00:03:00] capable de manger plus que les autres. Celui qui avait une grande bouche, lui aussi pouvait en avaler plus que les autres. Quand la personne qui entretenait l'étang va distribuer de la nourriture, et bien mine de rien, tous les jours, il mangeait un petit peu plus tous les jours.

Il avait accès à un peu plus que les autres. Les plus petits poissons, un petit peu plus paresseux, eux, tous les jours, ils ont mangé un peu moins, ce qui fait que si l'on accumule tout ça, on se retrouve justement avec un bassin avec que des poissons différents". C'est donc exactement ce que je veux faire passer comme message. Ces petites minutes, cette petite ou ces deux minutes que vous allez parsemer tout au long d'une leçon, et bien c'est ce qui fait toute la différence. Parce que si on accumule tous ces blocs d'informations là supplémentaires qui ont été mémorisés parce que le degré d'attention était plus élevé, c'est ce qui [00:04:00] différence qu'au terme d'un apprentissage, quand on va faire une évaluation, il y a des élèves qui vont être très faibles, d'autres très forts, et une majorité au milieu. Cela dépend principalement du degré d'attention qu'ils ont porté à la matière. Alors si l'attention a été maintenue tout au long de l'heure et demie, que l'on enseigne à répétition, cela fait toute la différence. Alors il vaut vraiment la peine d'utiliser ces astuces-là de manière à maintenir l'attention.

Comme vous avez vu un de mes outils est la métaphore, de raconter des histoires, des histoires. Cela peut prendre trente secondes, une minute, deux minutes. On peut les optimiser. Dépendamment de l'intention initiale, ça peut être des "jokes" (blagues) mais ce n'est pas trop mon outil, je ne suis pas super bonne à brûle- pourpoint, je n'ai pas l'âme d'un stand up comique, mais les métaphores, ça, ça me va bien.

Pour moi, il y en a d'autres qui aiment aussi lire des petits textes, des cartes d'inspiration. Peu importe la [00:05:00] source, le fait de raconter crée un lien émotionnel. Comme on en a parlé, plus tard le lien, l'émotion va évidemment augmenter la rétention, et va permettre d'aérer, puis de donner un peu d'espace à la matière.

Parce qu'il ne faut pas oublier aussi que le fait d'utiliser des astuces pour maintenir l'attention, c'est fondamental. C'est comme si on donnait des micro pauses au cerveau le temps qu'il digère un peu l'information. Quand on prend un gros gros gros repas, super intense, souvent nous avons au ventre après, puis des fois, si on a vraiment pris trop de nourriture, on risque même de la vomir carrément.

C'est un peu pareil pour le cerveau. Si je ne lui donne pas le temps de digérer -lui a besoin de digérer souvent entre chaque nouvelle information, le risque est de faire une overdose d'information, puis tout se mélange un petit peu. Alors non seulement cela permet de reposer le [00:06:00] cortex préfrontal, mais en plus, cela permet de digérer l'information -ce qui pour la mémoire, se traduit à s'imprimer de façon plus efficace, donc de tracer des chemins plus profonds qui vont être là à long terme.

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