La dictée d'Alexandre le Grand (mettre à la fin de maintenir attention)

Résumé

Expérimenter un exercice de dictée avec la main non dominante pour comprendre les défis de l'apprentissage et de l'adaptation aux nouvelles méthodes.

Contenu

Expérimenter un exercice de dictée avec la main non dominante pour comprendre les défis de l'apprentissage et de l'adaptation aux nouvelles méthodes.

Vidéos complémentaires

No items found.

Vidéos complémentaires

No items found.

Transcription

[00:00:00] Ça fait énormément de nouvelles matières et de choses à se souvenir. C'est quelque chose qui est vraiment pas évident. Alors, histoire d'alléger un peu la chose, je vais vous faire faire un petit exercice. Ce n'est pas un exercice qui est facile. Quand on est avec des gens en présentiel, c'est déjà plus facile, même si encore une fois, c'est tout de même un exercice qui représente un défi.

Alors, je vous demanderais de vous embarquer dans cet exercice-là pour les cinq prochaines minutes. Je vous le dis à l'avance, ça ne sera pas évident. Vous allez peut-être avoir des difficultés, ne lâchez pas! Ça vaut vraiment la peine parce que « un » ça vous faire comprendre quelque chose d'essentiel, et « deux », je suis convaincue que vous allez probablement un jour réutiliser cet exercice-là, que ce soit en salle de classe ou même dans une entreprise, parce que je fais très souvent faire ça de [00:01:00] nouveaux employés et vous comprendrez ultérieurement pourquoi. Alors vous vous engagez à faire au moins les cinq minutes que ça va prendre? Génial!

Alors, je vous inviterais maintenant à trouver une belle feuille de papier blanche, un crayon et une efface parce que vous allez faire une dictée. Une chance que je vous ai fait engager avant envers vous-même de faire l'exercice parce que je sais que beaucoup de gens qui détestent les dictées. Heureusement, celle-ci, personne d'autre au monde ne la verra à part vous. Alors, allez-y! Embarquez! Sautez dans l'activité, puis vous allez voir, ça vaut vraiment la peine.

Alors si vous n'avez pas réuni le matériel nécessaire, mettez sur pause et sinon on y va. La seule indication, c'est que cette dictée-là, vous devrez la faire en écrivant les mots de votre main non dominante. Alors vous n'avez pas le droit, si vous êtes droitier, d'utiliser la main droite. [00:02:00] Donc si vous êtes gaucher, utilisez la main droite, si vous êtes droitier, utilisez la main gauche, ce qui, je vous l'accorde, augmente le degré de complexité, mais c'est voulu. Alors essayez, faites , de votre mieux et surtout persévérer. Alors on y va? Superbe!

Alexandre le Grand, lors d'un combat mémorable, Alexandre le Grand, virgule lors d'un combat mémorable.

Alexandre le Grand, lors d'un combat mémorable alors qu'il était, lors d'un combat mémorable, alors qu'il était sur le point de mener son armée à combattre. Alexandre le Grand lors d'un combat mémorable, alors qu'il était sur le point [00:03:00] de mener son armée alors qu'il était sur le point de mener son armée à combattre un ennemi extrêmement puissant, alors qu'il était sur le point de mener son armée à combattre un ennemi extrêmement puissant dont le nombre de soldats, un ennemi extrêmement puissant, dont le nombre de soldats, dont le nombre de soldats était très largement supérieur, dont le nombre de soldats était très largement supérieur au sien point, dont le nombre de soldats était très largement [00:04:00] supérieur au sien point, dont le nombre de soldats était très largement supérieur au sien point.

Ces soldats avaient peur, point. Ces soldats avaient peur, point. Très peur, point. Ces soldats avaient peur, point, très peur, point. Ils n'avaient aucune confiance. Ils n'avaient aucune confiance en leur victoire en terre ennemie. Ils n'avaient aucune confiance en leur victoire en terre ennemie. Constatant ce fait, constatant ce fait Alexandre le Grand, constatant ce fait Alexandre le Grand se rendit compte que tout était perdu.[00:05:00]

Constatant ce fait, Alexandre le Grand se rendit compte que tout était perdu si l'attitude d'esprit, tout était perdu si l'attitude d'esprit de ces soldats ne changeait pas. Constatant ce fait Alexandre le Grand se rendit compte que tout était perdu si l'attitude d'esprit de ses soldats ne changeait pas, l'attitude d'esprit de ses soldats ne changeait pas.

Lorsqu'il a débarqué sur le rivage de l'ennemi, lorsqu'il a débarqué sur le rivage de l'ennemi, il a fait brûler tous ses bateaux. Il a fait brûler tous ses bateaux, point. Ainsi, virgule, il n'y avait plus de retraite possible pour ses troupes. Ainsi, virgule, il n'y avait plus de retraite possible pour ses troupes. Il n'y avait [00:06:00] plus de retraite possible pour ses troubles.

Il s'est alors levé et s'est adressé à ses hommes qui étaient consternés et ébahis. Il s'est alors levé et s'est adressé à ses hommes qui étaient consternés et ébahis, deux points. Qui étaient consternés et ébahis, deux points. Ouvrez les parenthèses, vous voyez vos navires s'envoler en fumée, point d'interrogation. Ouvrez la parenthèse, vous voyez vos navires s'envoler en fumée. Point d'interrogation.

Maintenant, virgule, vous n'avez plus le choix, maintenant virgule, vous n'avez plus le choix, point. Nous devons remporter ce combat, virgule, nous devons remporter ce combat virgule, peu importe les conditions, virgule, peu importe les conditions, virgule, car personne ne peut quitter cette terre que nous [00:07:00] haïssons, virgule, si nous perdons la bataille, point.

La seule porte de sortie est de remporter la bataille, point. Nous retournerons chez nous mes amis, mais nous le ferons à bord de leur navire, point. La seule possibilité est de gagner cette bataille, point final. Fermez les guillemets.

Alors, comment vous vous êtes sentis? Est-ce que vous avez abandonné avant la fin?

Est-ce que vous avez marmonné, pesté, juré parce que ça ne fonctionnait pas bien. Avez-vous carrément changé le crayon de main, avez-vous lancé le crayon sur le mur puis tapé du poing sur la table. C'est toutes des réactions que j'ai déjà vu se produire autant en salles de classe que dans des réunions d'employés où on faisait des orientations, [00:08:00] où on faisait des brise-glaces ensemble pour réchauffer l'atmosphère.

Comment vous vous êtes sentis? Probablement incompétents, peut-être, stressés, peut-être à bout, écoeurés, dégoûtés de ne pas y arriver. Peut-être que vous vous êtes carrément fâchés contre moi et trouvé que ça n'avait aucun bon sens ce que j'étais en train de faire. Bien c'est pour ça que vous avez fait cette dictée-là.

En fait, pour moi, c'est une métaphore parfaite de la difficulté à s'adapter aux changements. Depuis le début de cette formation-là, je vous donne plein de trucs. Vous avez vu des trucs pour attirer l'attention, orienter l'attention, maintenir l'attention, mais ce n'est pas facile implanter ça. Parce que si ce n'est pas dans vos habitudes, que de dire à chaque dix-quinze minutes je fais faire un repos actif de une minute par exemple, si vous n'êtes habitués pas faire ça, vous allez [00:09:00] probablement vous sentir incompétents. Quand est-ce que je le fais? Peut-être que vous pensez que c'est maladroit? Remettre en question. Je vais peut-être avoir l'air fou ou ça va faire perdre du temps en classe. C'est normal, totalement normal.

En fait, dans notre société, il y a un seul endroit sur la planète exempt de stress, où il n'y en a pas du tout et c'est dans un cimetière. Parce que ça fait partie intime de la vie d'un être humain que d'être stressé, que de devoir s'adapter, que de vivre un certain stress ou « hiii je ne suis pas à l'aise » puis je dois me réadapter pour redevenir confortable.

Alors cette dictée là, c'est l'exemple parfait de ça et je la fait faire aux jeunes, surtout quand je commence des enseignements plutôt difficiles pour ne pas qu'ils se sentent mal de se sentir incompétents ou incapables de faire quelque chose.

Je leur dis que c'est normal que vous vous sentiez de cette manière-là et ce serait anormal que ce soit le contraire. Ça veut dire que vous n'êtes pas en train de [00:10:00] travailler, vous n'êtes pas en train d'essayer. Alors pour quelle raison je vous ai fait faire ça, simplement pour vous donner un outil supplémentaire qui est génial quand on enseigne ou qu'on travaille avec des apprenants, mais aussi pour que vous compreniez comment vous vous sentez à l'intérieur.

Intégrer des repos actifs, c'est pareil comme écrire une dictée de la main non dominante, ce n'est pas facile, c'est ardu. Mais si vous le faisiez encore et encore, si vous vous cassiez un bras, par exemple, et que vous deviez absolument écrire avec votre main non dominante, au bout de quelques semaines, vous n'auriez plus aucun problème à le faire.

Alors dès qu'on commence à pratiquer, à l'implanter, bien cette sensation-là que ça va être très difficile et que c'est une montagne, elle s'effrite, puis on en vient jusqu'à disparaître.

Et pour l'histoire, on pense que cette petite histoire est réelle, bien que ça soit contestée. J'aime bien penser qu'Alexandre le Grand ait fait ça, et ç'aurait très bien pu arriver.

Il y a des historiens qui disent [00:11:00] que c'est arrivé effectivement, mais tout ça pour dire que pour lui, c'était la seule façon. Quand les gens sont découragés, qu'ils pensent qu'ils ne sont plus capables, qu'ils n'ont plus confiance en leurs compétences, en leur capacité à réussir, que leur estime de soi s'effondre, tout est perdu, on ne peut plus enseigner. On ne peut plus apprendre, on ne peut plus vaincre et on ne peut plus se battre, qu'il n'a plus rien à faire.

Alors parfois, ça prend une impulsion de quelqu'un d'extérieur pour forcer un petit peu la main. Bon, j'avoue que ça a été fait drastiquement, c'est à dire brûler tous les bateaux pour les obliger à vaincre pour retourner chez eux retrouver les gens qu'ils aiment, bien le fait d'avoir un discours motivateur, puis un argument aussi brûlant et convaincant, c'est le cas de le dire, bien ça change tout et c'est l'état d'esprit qui fait qu'on va réussir ou pas. Prenez ça comme un jeu, pour moi l'apprentissage c'est un jeu, bien l'enseignement aussi.

Alors quand vous vous mettez [00:12:00] au défi de faire des choses nouvelles, simplement amusez-vous. Ne prenez-vous pas au sérieux, tenter des choses. Des fois vous allez réussir, des fois vous allez échouer. Mais quand vous allez échouer, ça va avoir l'air fou et puis ça va manquer. C'est la meilleure leçon que vous pouvez faire à vos apprenants, leur dire carrément : « j'ai essayé ça, ça a lamentablement échoué, catastrophe ».

Mais une chance, c'est en faisant des erreurs qu'on apprend. On ne peut pas apprendre sans faire d'erreurs et que si vous comme coach, comme enseignant, comme éducateur, vous ne faites pas d'erreurs ou quand vous en faites, vous ne les reconnaissez pas, vous n'êtes pas en train d'enseigner ce fait fondamental aux enfants du fait qu'il faut faire des erreurs pour apprendre.

Alors essayer des choses, faites des erreurs, c'est ultra pédagogique et vos enfants où vos apprenants, peu importe l'âge, vont apprendre à accepter d'en faire eux aussi, d'essayer des nouvelles choses.

Jeux et activités par style d'apprentissage

Éléments de la leçon

No items found.

Liens et ressources complémentaires

Documents et cours complémentaires

No items found.

Jeux et activités complémentaires

No items found.

Explorez toutes les leçons du cours