Encodage - Le mindmapping

Résumé

Découvrez comment les mindmaps peuvent révolutionner votre apprentissage et votre enseignement. Apprenez à créer des mindmaps efficaces pour capter l'attention, structurer des idées complexes et faciliter la mémorisation. Mettez en pratique cet outil puissant dès aujourd'hui et transformez vos méthodes d'apprentissage et de coaching!

Contenu

Découvrez comment les mindmaps peuvent révolutionner votre apprentissage et votre enseignement. Apprenez à créer des mindmaps efficaces pour capter l'attention, structurer des idées complexes et faciliter la mémorisation. Mettez en pratique cet outil puissant dès aujourd'hui et transformez vos méthodes d'apprentissage et de coaching!

Vidéos complémentaires

No items found.

Vidéos complémentaires

No items found.

Transcription

[00:00:00] Le prochain outil que je vais vous présenter, ce sont les "mindmaps". C'est un outil que vous connaissez probablement déjà, parce que, quoi qu'il arrive depuis le début de ce cours, c'est avec ça que j'enseigne. En fait, pour moi, c'est un des outils les plus efficaces et parfaits pour l'enseignant ou le coach qui puisse exister sur la planète.

Une des raisons qui explique cela est qu'il s'agit du seul outil qui fait vraiment l'affaire dans les quatre portes. C'est-à-dire que j'utilise régulièrement cet outil-là pour attirer l'attention, pour faire des provocations, pour surprendre.

Il fait un lien neurologique entre "pomme" et "rouge". Si c'était un "mindmap", il mettrait probablement "pomme" au milieu de la place et il aurait fait un trait pour l'amener vers le "rouge". Un jour, il va peut-être découvrir qu'une pomme peut être verte. Le cerveau, lui, il ne va pas tout réécrire. Il ne va pas créer une nouvelle page pour cela. Il va simplement faire un trait entre "pomme" et "rouge", et juste à [00:01:00] côté, il va faire "pomme verte". Puis, si un jour ce bébé- là se blesse, que le sang coule, ce dernier fera peut-être faire un lien entre "rouge" et "sang", entre "sang" et "douleur", entre '"sang" et "blessure", entre "rouge" et "Père Noël", entre "Père Noël" et "hiver" et c'est comme ça que notre arborescence cérébrale se construit.

Alors quand on fait un "mindmap', on est en train de travailler de la même façon que le cerveau travaille lui-même, donc ça lui simplifie le travail de façon phénoménale pour mémoriser. Comment va-t-on procéder exactement pour faire un "mindmap"?

Au départ, la première étape, c'est qu'on a besoin du matériel de base : une feuille qu'on va utiliser en format paysage, des crayons de couleur parce que c'est essentiel et c'est fondamental. On ne peut pas faire de "mindmap" sans crayons de couleur et des stylos, des crayons à mine pour pouvoir écrire, et des effaces, parce que ça vaut la peine de pouvoir réécrire, et effacer constamment tout au long du travail.

Pour [00:02:00] pouvoir ensuite amorcer le "mindmap", la clé, c'est le dessin central. Vous allez me dire : "Oh! Moi, tu viens de me perdre, je n'utilise plus cet outil-là, je suis nul en dessin". Bienvenue dans le club. Je suis nulle aussi en dessin, ce n'est vraiment pas mon talent principal dans la vie. Vous dites : "Donc? Comment as-tu fait pour faire ces "mindmaps" si magnifiques? J'ai fait des versions plus ou moins visuellement attrayantes, qu'une artiste, Milov, a reprises et a dessinées de façon très artistique. On est plein de gens à avoir travaillé ensemble, et en entreprise, j'ai toujours utilisé cet outil-là. En fait, pour unir tout le monde qui a développé le programme Amélio, tous les enseignants, les orthopédagogues, les spécialistes dans tous les domaines, bien souvent, c'est les "mindmaps" qui nous réunissait tous et sur lesquels on travaillait de façon conjointe. Et Milov a utilisé ça toute son existence parce qu'elle a un défi d'apprentissage : elle est dyslexique. Elle a quand même été à l'école longtemps, elle a eu un doctorat universitaire en immunologie et cancérologie.

[00:03:00] Alors la manière qu'elle a trouvé pour résoudre sa problématique associée à l'encodage, la traduction, bien c'est le "mindmap". Et comme elle est une artiste, parce qu'elle a développé le dessin. Comme elle le dit, n'importe qui peut développer ça, il ne faut que pratiquer. Bien, elle a associé deux de ses talents, puis elle a utilisé ça tout au long de son parcours.

Alors quand on travaille ensemble pour faire des "mindmaps", c'est évidemment elle qui fait la version finale, mais mes versions à moi sont peut-être laides, mais elles sont très efficaces. Puis, ça encourage même, je vous dirais pédagogiquement, mes étudiants à faire mieux que moi, ce qui est totalement positif, parce que souvent leur "mindmap" résultat sont plus beaux que les miens.

Il y en a même qui vont les recopier pour les rendre magnifiques, c'est pratiquement des œuvres d'art. Alors comment procède-t-on? Je vous invite à regarder ici le processus. Parce que oui, le processus lui-même peut se résumer juste avec ce "mindmap". Étonnamment, il y a des livres de deux, trois cents pages qui ont [00:04:00] été rédigés sur comment faire un 'mindmap".

Mais voilà, c'est résumé! C'est la différence. Ce dont on peut parler avec des textes et des images pendant trois cents pages, on peut le résumer en "mindmap" d'une façon incroyablement simple. Et après ça, on peut aller à approfondir, faire des " sous-mindmaps" et des " sous-sous-mindmaps pour aller donner un éclairage précis sur un élément particulier que l'on désire aborder.

Donc la première étape pour faire un "mindmap", c'est d'abord et avant tout d'avoir une idée de l'image que je vais mettre au milieu. Oui, je vais mettre des mots pour dire de quoi traite l'outil, mais je vais mettre une image et c'est là que c'est super important. Si je veux donner un cours sur la politique, que je ne dis rien, que vous ne connaissez pas trop ça et que je vous dis : "dessiner une image centrale", possiblement que vous n'aurez aucune idée de ce que vous allez dessiner.

Si au départ, avant le début de la leçon, ce n'est pas clair l'image centrale, à quoi va se [00:05:00] raccrocher cette leçon là dans le cerveau? En fait toutes les informations de la leçon risquent d'être dans le cerveau, de flotter pour être oubliées aussi sec en moins de vingt-quatre heures.

Donc un des éléments pour bien mémoriser, c'est d'accrocher la nouvelle information à quelque chose qui est préexistant dans le cerveau. Et pour ça, l'image centrale est clé, est essentielle parce que c'est elle qui va faire un lien avec quelque chose que je sais déjà. À la première étape : une image centrale qui peut être de laide, qui peut être juste un symbole, mais c'est le point de départ à tout travail.

Ensuite, on va créer une première version. Ce que nous on a appelé la version spontanée. Pour moi, quand je fais des "mindmaps", j'imagine que ma main est comme une abeille qui butine plein de fleurs, elle ne restera pas trop longtemps sur la même fleur, elle va butiner. Donc à partir de mon image centrale, qui est ici dans ce cas-là, je vais dessiner des arborescences, des branches, et il y a tout l'art du [00:06:00] branchement et c'est un art fondamental.

Puis ça améliore aussi les compétences en mathématiques, parce que plus on est capable d'utiliser des façons de faire des branchements, des associations, des liens riches et originaux, plus la matière est maîtrisée, puis plus le degré de compétence est élevé. Alors dans le cours complet sur les "mindmaps", il y a tout un chapitre juste pour les branchements, l'organisation, la schématisation, la hiérarchisation au niveau des "mindmaps".

Tout ça pour dire que j'ai une image centrale, je commence à faire des branches et là je note mes éléments, mes groupes d'idées principaux, les plus importants, les catégories. Je laisse toujours de la place parce que ça se peut qu'à n'importe quel moment, j'oublie quelque chose d'important. Je vais simplement rajouter une ligne.

Quand on refait des "mindmaps", on n'a pas besoin de réécrire comme réécrire des notes, ce qui prend une éternité, j'ai juste à effacer des branches ou à les redessiner. Alors je vais faire des associations d'idées. Si je suis en [00:07:00] train de butiner, que je n'ai plus d'idées, je vais arrêter et je vais aller ailleurs. Je vais aller mettre de nouvelles branches, de nouveaux symboles.

Alors ce qu'on veut, c'est que sur chaque ligne, idéalement qu'il n'y ait qu'un seul et unique mot. Ce n'est pas d'une rigidité absolue, mais on essaie le plus possible de mettre un mot par ligne et les lignes les plus près du centre vont être les sujets principaux, et plus on va s'éloigner, plus on va être en train de parler de sujets dérivés ou de détails du sujet pour l'enrichir.

Une fois que toutes mes idées ont été mises, je peux faire reposer. Parce que des fois, le cerveau au repos, c'est pendant ce temps-là que les idées émergent. Et à chaque fois que j'ai une nouvelle idée, je peux juste prendre un crayon, ajouter une branche, ajouter un schéma, ajouter un détail.

En le faisant, je ne suis probablement plus au même endroit dans ma tête où j'étais quand j'ai commencé à faire le "mindmap", parce que je me suis probablement rendu compte que : [00:08:00] "je pourrais faire des liens plus riches! Non, ça, je ne mettrai pas ça à côté de ça, ça irait mieux là. Ça, je l'avais mis en l'idée principale, mais non, non, c'est une idée secondaire. Mais ça, c'est une idée secondaire, c'est trop important, il faut que je la ramène en idée principale!" Alors mon "mindmap" initial, il n'est plus ce que je veux en général. Ce qui va faire en sorte que ma deuxième étape, c'est de créer une version tremplin.

Ma version tremplin, à quoi elle sert? À ajuster, à annoter et à améliorer. Je vais probablement avoir changé mes branches principales. Je vais avoir ajouté des branches secondaires. Je vais faire de nouveaux liens entre les divers éléments. Il y a des gens comme ici qui font leur version tremplin à même la version spontanée. Il y a des gens qui vont décider : "Non, je reprends une autre feuille à neuf et je reprends". C'est sûr que prendre une nouvelle feuille, c'est un peu plus long parce que je dois recommencer à zéro. Mais quand je me rends compte que ma version initiale, il manque vraiment trop d'idées, puis [00:09:00] que mes placements sont vraiment trop tordus, je suis peut-être mieux de repartir à une version initiale. Généralement, ma version tremplin est faite à même ma version initiale, avec de nouvelles couleurs, des annotations et ça fait une espèce de gros gribouillis incompréhensible pour n'importe qui qui n'est pas moi-même. C'est normal, c'est ma version tremplin.

Quand je suis en train de faire la version tremplin, c'est certain qu'encore une fois, il y a de nouvelles idées qui vont arriver, qui vont émerger et je vais les ajouter. Des fois je vais bloquer et je ne serai plus sûre. Au lieu d'arrêter puis de ne rien faire et de tomber dans la lune; pendant que je réfléchis à comment améliorer la version tremplin, je vais généralement dessiner, mettre plus de détails sur mes dessins, rajouter des couleurs.

Pourquoi? Tout simplement parce qu'en faisant ça, je force mon cerveau à créer de nouveaux liens et à faire de nouvelles idées. Comment ça, je force mon cerveau à faire ça? Tout simplement [00:10:00] parce qu'une des caractéristiques formidables des "mindmaps", c'est qu'elles permettent de faire travailler les deux hémisphères du cerveau : l'hémisphère plus créatif et la partie plus rationnelle.

Et quand je prends une pause d'un hémisphère pour aller colorier, dessiner, par exemple. Bien souvent, quand je vais revenir à la réflexion rationnelle, il y a des idées hors de la boîte, inattendues, des liens que je n'aurais jamais faits autrement que je vais faire. Alors le fait de colorier et de dessiner, ce n'est pas de la perte de temps, c'est hyper important dans les "mindmaps" parce que c'est ça qui va créer une richesse d'idées et qui va amener une créativité exceptionnelle.

Alors, n'hésitez pas à réfléchir avec des couleurs, c'est très efficace. C'est pour ça aussi qu'en classe ou même quand je coache quelqu'un à un, quand j'explique, je lui dis : "trace, ajoute, note toi-même à mesure que je te le dis". Et moi, ça me permet comme coach, de voir ce qu'il comprend, ce qu'il ne comprend pas, comment son cerveau fonctionne en temps réel, [00:11:00] quels liens il fait correctement ou qu'il ne fait pas correctement? Donc je peux vraiment, à même la leçon, donner une deuxième profondeur de leçon en l'observant dessiner son "mindmap".

Aussi comme enseignant, en un quart de seconde en regardant ma pile de "mindmaps" de mes étudiants, je sais tout de suite souvent, et je vais trier en trois piles : ceux qui ont compris, ceux que c'est mou, ceux qui sont dans le champ. Je le vois en une seconde. Mais au-delà de ça, en plus de l'avoir vu, c'est que j'ai l'outil par excellence pour cibler parfaitement chez chaque apprenant : ce qu'il n'a pas compris, comment il n'a pas compris, comment il pourrait comprendre, quel lien il n'y a pas fait exactement? Et c'est ça la beauté de la chose. Je peux même lui enrichir sur son "mindmap", et lui dire de recommencer en ajoutant les détails que je lui ai précisés. C'est vraiment génial. Vous ne vous rendez pas compte à quel point je suis enthousiaste pour cet outil-là.

J'ai travaillé pendant beaucoup d'années avec des jeunes qui ont des [00:12:00] difficultés d'apprentissage. Puis vraiment, ça change leur vie, mais totalement. Ce n'est plus les mêmes étudiants quand ils ont acquis cet outil-là et dans le cours de "mindmap", c'est aussi le but, c'est de le comprendre de façon assez profonde pour pouvoir l'enseigner aux étudiants, aux professeurs, aux autres coachs comme outil génial.

Puis pour savoir ça, il faut vraiment approfondir l'outil. Et comme je vous disais, l'étudiant en cinq minutes est déjà capable de l'utiliser et de l'implanter sans beaucoup d'efforts et de façon hyper agréable parce que c'est amusant aussi à faire. C'est amusant à montrer, c'est amusant à utiliser comme support.

Par exemple, quand on fait un exposé oral et d'avoir un "mindmap" en tête ou dans les mains, c'est plus facile qu'un texte. Tout est plus intéressant, tout est plus passionnant pour tout le monde. Donc depuis le début du cours, je vous ai invité à imprimer les "mindmaps" du cours et à imprimer même les versions en noir et blanc pour pouvoir vous-même, colorier, dessiner, parce que je le sais [00:13:00] que ça va faire émerger des liens, puis vous faire comprendre, approfondir la matière, aussi de vous empêcher de tomber dans la lune. Alors, allez-y! Vous pouvez gribouiller sur celui-là aussi.

Et finalement, une fois que ma version tremplin me satisfait, je vais aller vers une version finale. La version finale, c'est la version qu'on va conserver à long terme dans une chemise. J'ai des versions de "mindmaps" que j'avais faits au secondaire que j'ai réutilisés après ça aux cégeps, à l'université. Je peux toujours enrichir mes mêmes "mindmaps". Je veux dire la base de l'atome, c'est la base de l'atome, que je sois au secondaire, au cégep ou à l'université. C'est sûr qu'à chaque niveau, ça va être de plus en plus riche. Je vais faire des "spin-off" de "mindmaps" pour aller apporter des précisions, mais c'est tout là.

Alors je vais enrichir les branchements. Je vais enrichir les liens. Je vais enrichir les icônes. Je vais vraiment mettre de plus en plus de détails. Il y a des choses que je vais peut être éliminer pour simplifier : il y avait plein de liens, [00:14:00] plein de "tournicotis" ici que je n'ai plus nécessairement dans le "mindmap" final.

Alors les branches sont importantes, les liens sont importants, il y a plein d'éléments qu'on va pouvoir approfondir, travailler et mettre même une couche d'esthétisme au besoin. Et l'esthétisme demeure optionnel. Pragmatiquement, c'est nécessaire d'avoir au moins des images et des symboles pour activer le cerveau gauche, d'avoir de la couleur, mais ce n'est pas nécessaire que ça soit beau.

Alors la règle, c'est, encore une fois si on regarde, un mot par branche. J'ai des branches principales, des sous-embranchements. La façon dont c'est conçu, on voit une hiérarchie qui peut être évidente. On peut même numéroter, utiliser des chiffres, des lettres pour pouvoir organiser ça encore mieux.

Alors, en résumé, de façon extrêmement générale, c'est l'utilisation [00:15:00] principale du "mindmap". Avec les explications que je vous ai données, vous êtes capable de vous-même de créer un cours, concevoir la base, l'arborescence, le squelette d'un cours, de présenter, de faire enrichir au tableau, de demander aux élèves d'en faire eux-mêmes. Essayez-le, testez-le cet outil-là, il est absolument fabuleux.

Et tout au long du cours évidemment, vous allez le comprendre de mieux en mieux parce que vous allez en voir plein. Et si le sujet se met à vous passionner et vous voyez que vous pourriez utiliser ça à toutes sortes de sauces, autant professionnellement que personnellement, que comme enseignant, que comme coach et comme apprenant aussi, vous pourrez aller faire appel au gros cours sur le "mindmap", il en vaut vraiment la peine, il est formidable.

Quoi qu'il arrive, je vous invite à utiliser cet outil tout au long du cours et à tenter d'en trouver une nouvelle application le plus vite possible dans votre quotidien.

Jeux et activités par style d'apprentissage

Éléments de la leçon

No items found.

Liens et ressources complémentaires

Documents et cours complémentaires

No items found.

Jeux et activités complémentaires

No items found.

Explorez toutes les leçons du cours