Tu es un moine copiste, tu écris et copies des textes. Tu entres dans ton atelier, là où tu travailles. Avec la chandelle, tu éclaires devant toi. Tu arrives à ton bureau. Tu vois un gros livre. Tu travailles à le recopier.
Tu déposes la chandelle sur le bureau. Tu t’assois sur le banc, et tu ouvres le livre. Après une semaine de travail, tu es à peine au milieu du livre. Tu prends une feuille de papier blanc. Puis la grande plume et tu la trempes dans l’encrier, un petit pot avec de l’encre.
Tu regardes les mots dans le grand livre. Avec la plume et l’encre, tu écris sur la feuille blanche, tu fais une lettre à la fois, tu traces un mot à la fois. Tu fais une copie des lettres et mots du grand livre. C’est vraiment TRÈÈÈÈS long pour toi.
Tu trempes la plume dans l’encrier. Tu traces lentement, pour faire de belles lettres. Tu écris encore. Et encore. Youppi ! Tu viens de terminer une page. Tu es fier de toi. Tu déposes la plume dans l’encrier. Oh ! Il reste tellement de pages à recopier.
Tu te lèves pour prendre une petite pause. Tu t’étires un peu. Tu as mal à la main et au bras d’avoir autant écrit tout ce temps… Juste pour écrire une seule page. Tu retournes t’asseoir. Tu regardes le grand livre à recopier. Quoi ?! Là où il y avait UN livre, il y en a DEUX !
Tu secoues la tête d’étonnement. C’est impossible ça ! Tu te frottes les yeux pour mieux voir. Tu regardes encore le grand livre. Quoi ?! Il y en a maintenant TROIS ! Tu paniques. La respiration s’accélère. Tu bouges la tête dans tous les sens pour regarder partout. Tu vois des tonnes et des tonnes de livres.
Tu dois TOUS les recopier, ahhhh ! Soudain, tout s’arrête autour de toi. Tu te réveilles. Tu es dans ton atelier d’imprimerie. Tu t’étires, ahhh ! Tu as pris une pause et tu t’es endormi, ah, fiouf ! Tu te grattes la tête, tu as fait un drôle de rêve. Tu recopiais des textes à la main, c’était vraiment long !
Ouf, tu es soulagé ! Tu te lèves et avances vers une presse d’imprimerie, une immense machine pour copier des textes. Tu prends la feuille de papier à recopier. Tu regardes les lettres sur la feuille. Pour chaque lettre à copier, tu prends un moule, une petite pièce en métal.
Tu places tous les moules des lettres sur la plaque d’impression. Avec la main, tu colles les lettres, contre les autres lettres, pour faire des mots à l’envers. Tu places la plaque dans la presse typographique, la grosse machine pour copier des textes.
Maintenant, tu prends un gros rouleau. Tu le roules dans l’encre. Tu te retournes et roules le rouleau sur tous les moules de la plaque. Voilà ! Il y a de l’encre sur chaque moule de lettres. Tu déposes le rouleau, et prends une feuille de papier. Elle est toute blanche.
Tu la déposes sur la plaque de lettres. Tu fais rouler la plaque sous la presse. Tu pousses un long bout de bois. Tu vois la feuille blanche être pressée contre les moules des lettres remplis d’encre. Tu tires le long bout de bois de l’autre côté. Tu prends la feuille dans la presse.
Wow! Tu vois les empreintes, toutes les marques des moules, sur la feuille de papier ! Super ! Tu peux maintenant lire les mots à l’endroit ! Tu accroches la feuille sur une corde pour la faire sécher. Tu recules pour mieux voir. La feuille est remplie d’empreintes de lettres.
Et voilà ! Une page de copiée. C’est une révolution, quelque chose de nouveau qui change tout. Tu recommences. Tu prends le rouleau pour mettre de l’encre. Tu déposes une feuille blanche dans la presse. Tu pousses le long bout de bois. Tu vois la feuille descendre et faire une pression contre les moules et l’encre.
Tu tires le bout de bois pour relever la feuille. Et voilà ! Une autre page de copiée. Tu copies rapidement des pages et des pages de texte. Ouah ! Tu travailles vite ! Tu es fier d’être un imprimeur et de faire partie de la révolution du partage de textes un peu partout dans le monde.