Tu es un cartographe, tu dessines les cartes des rivières et les routes pour les navires. Tu mets la main au-dessus des yeux et regardes l’horizon, le paysage le plus loin. Tu poses les mains sur les hanches et souris, fier d’être en mission pour le roi.
Tu prends la boussole dans ta poche, un petit outil qui aide à se diriger. Tu regardes la petite aiguille. Parfait ! Tu es toujours sur le chenal maritime, la route la plus profonde et sécuritaire pour passer en bateau. Tu mets la boussole dans ta poche.
Hum... Tu sens la bonne odeur des épinettes, les arbres sur le bord de l’eau. Tu prends une bonne respiration. Tu es sur l’énorme fleuve Saint-Laurent, un immense cours d’eau qui va jusqu’à la mer. Tu te retournes et vois les marins qui travaillent sur le navire.
Tu marches vers la table de travail. Oh non ! Tu te prends les pieds dans une grosse corde. Tu perds l’équilibre. Oh là là ! Tu te retiens à la table devant toi. Ouf ! Tu reprends ton équilibre.
Tu regardes sur la table. Des yeux, tu cherches l’astrolabe, un outil pour déterminer la position du navire, sa place précise sur la carte du monde. Tu prends l’astrolabe et lèves la tête. Tu cherches le soleil. Ah, il est là ! Tu mets l’astrolabe devant un œil. Tu regardes dans l’astrolabe. Tu vois bien le soleil et l’horizon. Voilà ! Tu peux trouver la position du navire. Tu es heureux et souris.
Tu veux bien faire ton travail pour le roi. Tu déposes l’astrolabe sur la table, juste à côté du compas, qui t’aide à calculer les angles. Tu prends la plume, la trempes dans le pot d’encre et la cognes doucement sur le bord du pot d’encre. Ça permet d’ôter l’encre en trop. Tu dessines le contour du fleuve sur la carte. Tu peux y voir les montagnes, les lacs et les rivières. La carte permet de retrouver ton chemin.
Tu dessines le fleuve Saint-Laurent. Tu déposes la plume et regardes les marins. Ça fait plusieurs mois que tu es sur l’eau. C’est long de dessiner les routes pour les navires. Tu observes encore l’horizon. Tu as chaud.
Tu touches la manche de ta chemise, glisses les doigts dessous et sors ton mouchoir. Tu t’essuies le front et replaces le mouchoir dans la manche de la chemise. Tu expires en faisant du bruit et replaces ton chapeau sur la tête.
Tout à coup, tu entends un marin crier. « Attention ! Droit devant ! Rocher caché sous l’eau ! » Tu sursautes et tournes la tête vers l’avant. C’est très dangereux ! Le cœur bat vite. Tu vois les marins courir dans tous les sens. Soudain, le bateau tourne rapidement pour éviter le rocher. Tu t’accroches au navire et te tiens fort. Le navire bouge dans tous les sens. Ouf ! Le navire a évité le rocher.
Tu ouvres les yeux et te redresses. Oh non ! Catastrophe ! Tu vois la carte et le compas par terre. Tu te penches, ramasses la carte. Ouf ! Elle n’a rien. Tu te lèves et la remets sur la table. Tu regardes par terre. Beurk ! L’encre a coulé sur tes instruments.
Tu te penches, ramasses tes instruments et les essuies avec les mains. Tu te lèves et replaces les instruments sur la table. Zut ! L’astrolabe n’est plus là, il est tombé à l’eau ! Tu t’essuies les mains et regardes autour de toi. Ouf ! Les marins vont bien. Le cœur se calme et bat plus lentement.
Tu reprends le travail. Tu soupires. Sans l’astrolabe, c’est plus difficile. Tu prends la plume, la trempes dans le pot d’encre, qui est à moitié vide. Tu cognes doucement la plume et dessines le rocher sur la carte. C’est important d’avoir une carte précise. La prochaine fois, tu sauras que le rocher est là ! Et les autres navires aussi ! Tu souris. Tu fais un métier important. Tu es très fier d’être cartographe du roi !