• Connaître l’ours noir.

• Identifier les caractéristiques physiologiques et le mode de vie de l’ours noir.

• Connaître notre environnement.
• Se sentir en sécurité et respecter notre environnement.
• Éveiller aux sciences naturelles.
• Devenir zoologiste, gardien de parc, photographe animalier, etc.

Qu'est-ce qu'on entend ?(un enregistrement du cri de l’ours noir.)

Note : Les autres éléments déclencheurs se trouvent dans la fiche d'activité disponible ici-haut.

Tu es un bébé ours noir.Position de départ : À 4 pattes

Est-ce que vous croyez qu’un ours peut grimper dans les arbres ?(La plupart des ours peuvent grimper dans les arbres. Certains d’entre eux, comme l’ours noir d’Amérique, y grimpent presque aussi vite qu’un écureuil. Pour les gros ours bruns, c’est plus difficile. Et d’autres, comme les ours polaires, n’ont tout simplement jamais vu d’arbres de leur vie.)

Tu marches dans la forêt. Tu es un bébé ours noir, un ourson. Ton frère marche à côté de toi. Vous marchez dans la forêt. Tu regardes derrière toi. Maman ours est derrière et vous surveille. Vous marchez tous ensemble. Il fait chaud, c’est l’été. Tu regardes partout en marchant. Tout est vert dans la forêt.

Tu grimpes pour passer par-dessus un gros tronc d’arbre au sol. Hop ! Snif snif, ça sent les insectes. Les yeux ne sont pas très bons, tu préfères utiliser l’odorat, ton nez. Tu approches le museau du tronc d’arbre. Snif snif... Oh, c’est là ! Un nid de fourmis. Miam... Tu ouvres les lèvres et les allonges. Tu sors la langue et tu attrapes des fourmis. Mmmm... Pff pff, hi hi ! Ça chatouille le nez.

Tu continues de marcher. Maintenant, c’est le début de l’automne. Il fait plus froid. Oh, un chêne ! Avec les griffes, tu t’agrippes pour grimper. Tu grimpes dans l’arbre. Ton frère te suit. Tu grimpes, tu grimpes. Tu trouves des glands. Tu adores les fruits de cet arbre. Tu prends un gland avec les lèvres et tu le croques. Crounch crounch ! Et un autre… mmm.

Oh oh. Maman ours vous dit avec son grognement de rester dans l’arbre. Tu as peur. Tu t’agrippes à l’arbre. Tu pleures. Tu regardes maman en bas pour savoir si c’est dangereux. Elle se met debout sur ses pattes. Elle sent grâce au vent qui transporte les odeurs. Elle se remet à quatre pattes. Ouf, le danger est passé. Tu descends sur le tronc en t’agrippant, en reculant.

Tu continues de marcher dans la forêt. Oh, ici, snif snif, tu sens un bleuet. Tu l’attrapes avec les lèvres. Tu vois un gland au sol. Tu t’approches et le croques. Mmmm... Tu sens, sous les pattes, le sol, il est froid. Tu regardes partout, il y a moins de nourriture. Tu te touches le ventre. Ta peau et ta fourrure épaississent. C’est comme si tu avais mis deux gros manteaux chauds. Tu as moins faim aussi.

Le temps passe et la température se refroidit. Oh ! Maman a trouvé une tanière. Tu cours vers la tanière. C’est un trou dans la montagne pour dormir pendant l’hiver. Tu prends des branches de fougère avec la gueule. C’est comme une plume, mais en feuille. Tu apportes ces branches dans la tanière. Tu les déposes par terre. Pouf !

Il fait de plus en plus froid. C’est le temps de l’hivernation. Tu te couches dans la litière. C’est le lit pour l’hiver. Avec ton frère, tous les deux en boule. Aaah ! Il fait plus chaud. Tu bouges pour te placer confortablement. Tu t’endors tranquillement. Tu t’endors au chaud dans la tanière. Tu dors, car il fait froid dehors et il n’y a plus de nourriture. C’est l’hiver. Tu es au chaud, ton cœur bat moins vite et tu te reposes.

Un jour, tu sens la chaleur sur le bout de ton museau. Snif snif... Tu sens la terre qui dégèle. Tu ouvres les yeux. Tu lèves la tête. Tu t’étires. Tu te lèves sur les pattes. Tu sors de la tanière. Tu entends les oiseaux. Tu sens la chaleur. C’est le printemps. Tu commences à avoir faim. Tu vas pouvoir remanger… Plein de petits fruits et d’autres insectes. Miam !