Tu es dans un monastère, un bâtiment où vivent les moines.
La nuit commence.
Tu t’approches du feu.
Il brûle dans le foyer.
Tu as un peu froid.
Tu te réchauffes les mains.
Le feu éclaire un peu les murs.
Tu regardes autour de toi.
Tous les murs sont en pierre.
Tu t’assois sur un banc.
Tu prends le sablier sur la table.
C’est un tube à moitié plein de sable et resserré au milieu.
Le sablier sert à mesurer le temps.
Tu le retournes.
Le sable descend très doucement dans le tube.
Quand tout le sable est descendu, il faut le retourner.
Tu regardes le sable descendre doucement.
Cette nuit, tu dois rester éveillé, pour surveiller le sablier.
C’est à ton tour de mesurer le temps, pour connaître l’heure.
Tu bâilles.
Tu es fatigué.
Tu veux rester éveillé.
Tu te frottes un peu les yeux.
Tu te lèves.
Tu secoues la tête.
Tu as un travail important à faire cette nuit.
Tu dois réveiller les autres moines à la bonne heure, pour sonner les matines, la première prière du jour.
Tu te rassois.
Tu bâilles encore.
Tu es fatigué.
Les yeux se ferment tout seul.
Tu forces pour les garder ouverts.
Tu fermes un peu les yeux.
Tu t’endors.
Oh ! Tu te réveilles en sursaut ! Zut ! Tu regardes le feu.
Il éclaire encore la pièce.
Tu regardes le sablier à côté de toi.
Oh non ! Le sable a fini de s’écouler ! Mais tu ignores depuis combien de temps...
Tu cours voir à la fenêtre.
Il fait encore très noir dehors.
Tu ignores quelle heure il est.
Tu te demandes si c’est l’heure de sonner les matines.
Tu retournes à la table.
Tu regardes le sablier.
Le sable prend toujours le même temps à s’écouler.
Pour savoir l’heure, tu dois le retourner dès qu’il est vide.
Tu te grattes la tête.
Tu ignores depuis quand le sablier est vide.
Tu ignores combien de temps tu as dormi.
Tu te grattes encore la tête.
Tu as très peur de te faire gronder.
Tant pis ! Tu décides d’aller réveiller les autres moines.
Hop! Tu allumes une chandelle pour t’éclairer.
Tu marches vite jusqu’au dortoir, la pièce avec les lits.
Tu entres rapidement dans le dortoir.
Tu réveilles les autres moines.
Oh ! Les moines sont fâchés.
Ils viennent tout juste de s’endormir.
Zut ! Tu t’es trompé d’heure ! Il est beaucoup trop tôt.
Le jour suivant, tu te promènes, dans la cour du monastère.
Tu t’approches du cadran solaire, une horloge qui fonctionne avec le soleil.
Tu te penches au-dessus du cadran.
Tu regardes comment le cadran solaire fonctionne.
Le soleil se déplace dans le ciel durant la journée.
Le matin, il se lève d’un côté de la cour.
Le soir, il se couche de l’autre côté.
Tu te mets debout au milieu de la cour.
Tu tournes la tête pour voir ton ombre.
L’ombre est presque derrière toi.
Le matin, elle est sur le côté.
L’ombre se déplace aussi pendant la journée.
Tu reviens vers le cadran solaire.
Il y a une aiguille et des chiffres.
L’ombre de l’aiguille sur les chiffres indique l’heure.
Tu lèves les yeux.
Tu regardes la grosse cloche de l’église.
Tu aimes annoncer l’heure avec la cloche.
Tu souris.
Grâce au cadran solaire, tu sais quand faire sonner la cloche.
Tu te grattes la tête.
La nuit, il fait noir.
Le cadran solaire est inutile.
Oh ! Tu as une idée ! Tu cours chercher deux longues chandelles.
Tu reviens près du cadran solaire, avec les deux chandelles et un crayon.
Tu mets les chandelles debout.
Tu allumes une des chandelles.
Tu laisses l’autre chandelle intacte, sans l’allumer.
Tu t’assois à côté.
Tu surveilles le cadran solaire, et tu regardes la chandelle brûler.
À chaque heure qui passe sur le cadran solaire, tu fais une ligne sur la chandelle intacte, à la hauteur de la chandelle brûlée.
Une heure plus tard, tu fais une autre ligne.
À chaque heure, tu fais une autre ligne.
À la fin de la journée, Il y a plein de lignes sur la chandelle intacte.
Tu es très excité ! Tu prends la chandelle avec les lignes.
Tu vas jusqu’au bureau de l’abbé, le chef du monastère.
Tu lui montres la chandelle.
Tu lui expliques comment ça fonctionne.
La chandelle brûle pendant une heure, entre chaque ligne.
Avec le doigt, tu lui montres les lignes.
Pour connaître l’heure, on compte les lignes.
L’abbé est très content.
Il dit : « Bravo mon garçon ! Maintenant grâce à vous, les matines vont toujours sonner à la bonne heure ! »
Tu es vraiment très fier de toi !