Tu marches dans la rue, les mains dans les poches. Il fait chaud, vraiment chaud. Tu regardes par terre. Tiens ! Tu vois quelque chose qui brille là-bas. Tu es curieux, tu t’approches. C’est une vieille fourchette en métal. Tu la ramasses. Aïe ! Elle est un peu chaude. Tu la fais passer d’une main à l’autre pour la refroidir. Hop, hop ! Tu souffles dessus. Fff fff... Ça y est, c’est moins chaud. Tu t’amuses à tordre la fourchette dans tous les sens. Tu prends une dent, tu la tords vers l’avant, vers l’arrière. Hi hi, c’est rigolo ! Elle se tord sans se casser. Tu te demandes pourquoi. Tu la mets dans ta poche, hop ! Aïe, ça pique un peu la peau, hihi ! Tu te dépêches de rentrer à la maison. Tu as des questions pour papa.
Tu ouvres la porte d’entrée. Chouette ! Papa est là. Tu lui montres fièrement la fourchette. « Regarde ce que j’ai trouvé ! » Tu la tords devant lui, oh, hisse ! « Elle peut plier sans casser ! »
Papa dit en souriant : « Oui, elle est faite en métal. Les métaux sont malléables. »
Tu avances la tête en ouvrant grand les yeux. « Mallé-quoi ? »
« Malléables, ça veut dire qu’on peut les déformer sans les casser. » Il te donne une cuillère. « Tiens, essaie avec la cuillère. »
Tu prends la cuillère, la tords de l’avant vers l’arrière. Hi hi, c’est vrai ! Elle se plie sans se casser, elle aussi. Et hop ! Tu la remets droite. Tu dis, comme pour essayer de te rappeler : « Alors, les métaux sont malléables. Qu’est-ce qu’ils peuvent faire encore ? »
Papa dit : « Ils transportent la chaleur. »
Tu écarquilles les yeux. « Ils transportent la chaleur ? » Tu reprends la fourchette, tu l’observes sous tous ses angles. Tout à coup, tu comprends ! « Aaaaah, c’est pour ça que la fourchette était chaude. Elle a pris la chaleur du soleil ! »
« Exactement ! » dit papa. Il t’ébouriffe les cheveux. Hi hi !
Tu poses la cuillère sur la cuisinière pour faire un test. Le four est chaud. Tu attends quelques secondes. Tu reprends la cuillère. Ouille ! Tu te brûles les doigts ! Tu lâches la cuillère. Tu secoues les mains et tu souffles sur les doigts. Fff ffff... Wouah ! C’est vrai que le métal transporte la chaleur, et vite en plus !
Tu ouvres le robinet d’eau froide. Tu passes les doigts sous l’eau. Aaaah, ça va mieux. Tu regardes la cuillère. Tu réfléchis. Humm... Tu demandes : « Est-ce que tous les métaux brillent ? »
Papa répond : « Oui, en général, les métaux reflètent bien la lumière. »
Tu es tout excité. Tu veux trouver d’autres métaux brillants dans la maison. Tu ouvres un tiroir. Tu sors le rouleau de papier d’aluminium et tu le brandis dans les airs, l’air victorieux. « L’aluminium, c’est un métal ? » Tu manipules le papier d’aluminium. Tu déroules une feuille : « Ça brille. » Tu le poses sur la cuisinière : « Ça chauffe. » Tu touches « Aïe, oui, ça chauffe ! » Tu manipules le papier : « Et c’est très malléable ! »
« Tu comprends vite », dit papa en riant. « Mais sache qu’il existe aussi des métaux très peu malléables. »
« Ah oui ? » Tu repars explorer pour trouver des métaux très peu malléables. Ah ! Tu cours dans le salon. Avec un large sourire, tu prends la tirelire. Tu sors une pièce de monnaie. « Et ça, c’est un métal ? »
« Ha ha, oui ! » dit papa, toujours rieur. « C’est fait de cuivre et de nickel, les deux sont des métaux. »
Tu lèves la pièce à hauteur des yeux. « Wouaaaah, deux métaux en un !», dis-tu, la bouche grande ouverte. Tu es impressionné. Il y a beaucoup de sortes de métaux différents.
Tu regardes maman. Tu vois quelque chose de brillant de chaque côté de son visage. Tu pointes une de ses oreilles avec le doigt. « Et les boucles d’oreilles de maman, elles sont en métal aussi ? »
Maman rit. Elle dit : « Oui, elles sont en argent, de couleur grise. J’en ai aussi des dorées, elles sont en or et elles brillent encore plus ! »
Wouaaah, la maison est remplie de métaux ! Tu te retournes un peu trop vite. Paf ! Oh ! Tu regardes papa et maman, l’air honteux. « Oups... Et ça, c’est du métal ? »
« Humm, à ton avis ? »