Tu te promènes dans la nature. Mmm... Tu aimes l’odeur de la forêt. Tout à coup, tu vois un petit cours d’eau. Tu veux passer de l’autre côté. Tu recules pour prendre de l’élan, tu cours et hop ! Tu sautes ! Plouf ! Les deux pieds dans l’eau ! Oh non ! Tu es tout mouillé. Slouch slouch ! Grrrr, tu es fâché ! Comment faire pour traverser sans se mouiller ? Tu te grattes la tête pour réfléchir... Tu vois un tronc d’arbre. Ça te donne une idée !
Tu te penches en pliant les genoux, tu soulèves le tronc d’arbre, oh hisse ! Tu le glisses sur le sol, il est très lourd. Tu l’approches du cours d’eau, ooooh hisse ! Tu le mets debout et boum ! Tu le fais tomber par-dessus le cours d’eau, sur chacune des rives, chaque côté du cours d’eau. Tu es content. Tu marches sur le tronc en équilibre, hi hi ! Tu traverses le cours d’eau sans te mouiller. Hop, tu sautes sur la terre ferme ! Et te voilà de l’autre côté. Tu es fier de toi : tu as fabriqué un pont !
Tu retournes vers ton village, ravi de ton invention… En chemin, tu longes la rivière qui va jusqu’au village. Elle est plus large que le cours d’eau. Ce serait super d’avoir un pont pour la traverser, plutôt que de prendre un bateau, ou de traverser à la nage. Tu réfléchis en marchant le long la rivière. Humm... Oh ! Tu as une idée ! Tu sautes de joie tellement tu es excité !
Tu cours jusqu’au village. Tu ramasses plusieurs grandes cordes et plusieurs planches de bois, oh, hisse ! Tu prends une planche de bois et tu fais deux trous de chaque côté de la planche. Tac tac, d’un côté ! Tac tac, de l’autre ! Tu fais la même chose avec chaque planche de bois. Tac tac ! Tu as chaud, c’est un travail difficile. Tu t’essuies le front, ffff... Tac tac ! Puis, tu alignes toutes les planches par terre, les unes contre les autres. Voilà. Tu glisses une première corde dans chaque trou sur la gauche. Dessus, dessous. Tu tires la corde. Tu fais la même chose avec toutes les autres planches. Dessus, dessous, dessus, dessous, dessus, dessous. Ouf, un côté de fait !
Tu prends la seconde corde et tu fais la même chose avec les trous de droite. Dessus, dessous, dessus, dessous, dessus, dessous. Tu tires fort sur les cordes, pour que les planches soient bien collées les unes aux autres. Voilà, toutes les planches sont attachées. Tu es fier de toi ! Tu serres bien les nœuds, oh hisse ! C’est bon. Tu retournes maintenant près de la rivière avec tes planches attachées. C’est lourd, mais tu veux finir ton projet.
Avec les cordes, tu attaches un côté du pont autour d’un arbre. Han ! Voilà, bien serré. Tu prends avec toi l’autre côté du pont en bois et tu montes sur un radeau, un bateau tout simple, fait avec des bois collés les uns aux autres. Tu poses le pont sur le radeau et tu rames pour faire avancer le radeau. Tu traverses la rivière, tu rames. Oh non ! Le pont glisse du radeau et tombe dans l’eau ! Plouf ! Vite, tu te couches à plat ventre et tu le rattrapes. Ouf ! Tu l’as ! Tu le tiens bien fort. Tu le ramènes sur le radeau et tu t’assois dessus pour bien le tenir. Tu es tout mouillé. Quelle aventure !
Ça y est, tu arrives sur l’autre rive. Tu attaches la corde du pont à un arbre, en prenant soin de bien tendre les cordages, oh hisse, pour que le pont soit le plus droit possible ! Et tu fais un nœud, bien serré. Ça y est, terminé ! Tu as construit un pont suspendu au-dessus de la rivière. Tu es fier, tu le trouves magnifique ! Tu as hâte de l’essayer pour vérifier s’il est bien solide.
Prudemment, tu poses un pied sur le pont. Woooo, ça bouge sur le pont suspendu ! Ça manque de stabilité. Tu écartes les bras pour te tenir en équilibre. Tu marches en faisant bien attention. Tu trouves ton équilibre. Tu respires plus calmement. Un pied devant l’autre, tu es plus confiant maintenant. Ouiii, ça y est, tu as traversé ! Tu sautes sur la terre ferme. Tu es content, finies les heures de marche pour passer sur l’autre rive ! Tu repasses sur le pont en courant, tout excité, pour retourner au village. Attention, tu cours trop vite ! Wooooo.... Plouf !